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Nous perdons entre 50 et 100 cheveux par jour, parfois davantage selon les saisons ou en cas de stress et de fatigue. Il est donc tout à fait normal de retrouver des cheveux sur sa brosse, dans sa baignoire ou sur son oreiller … jusqu’à un certain point !
A quel moment devons-nous nous inquiéter de notre perte de cheveux ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Comment y réagir pour ne pas laisser la calvitie s’installer ?
Calvitie chez la femme
Elle est moins fréquente, plus tabou et souvent plus mal moins bien vécue que l’alopécie masculine. Elle concerne pourtant quelques 2 millions de femmes en France – soit 6% des françaises – et on estime qu’environ 70% des femmes seront sujettes à l’alopécie au moins une fois au court de leur vie. Comment diagnostiquer la calvitie féminine ? Quelles solutions pour la prévenir?
Calvitie féminine : Les 1ers Symptômes
S’il existe plusieurs degrés de gravité de perte de cheveux, pour que l’on parle de vraie alopécie, la perte doit être supérieure à 100 cheveux par jour.
Contrairement à l’alopécie masculine, l’alopécie féminine est plus diffuse et moins localisée : la femme a tendance à perdre ses cheveux de façon assez uniforme sur le cuir chevelu avec une prédominance sur le dessus de la tête et autour de le raie médiane.
Au toucher, les cheveux sont plus fins et clairsemés, ils perdent leur volume, et le cuir chevelu devient visible.
Prévenir et traiter la calvitie chez la femme
Les femmes peuvent, en partie, se prémunir contre la perte de cheveux avec une bonne hygiène de vie (sommeil réparateur, pas de tabac, vie saine), et avec une alimentation variée et équilibrée qui apporte au cheveu tous les minéraux et vitamines nécessaires à sa croissance et à sa vigueur.
Lorsque l’alopécie commence à s’installer, un traitement doit être mis en place le plus précocement possible pour enrayer le phénomène. Il doit alors agir sur tous les fronts pour être efficace et traiter simultanément le bulbe du cheveu (compléments alimentaires à base de fer, de zinc et de vitamines du groupe B), le cuir chevelu (lotion de minoxidil) et le cheveu en lui-même (shampoing adapté).
Calvitie chez l’homme
Beaucoup plus répandue, la calvitie masculine touche près de 30% des hommes aux alentours de la trentaine et jusqu’à un homme sur deux à 50 ans. Elle est dans l’immense majorité des cas héréditaire, ce qui ne veut pas dire qu’elle soit une fatalité chez les personnes prédisposées. Comment la diagnostiquer, la prévenir et la traiter ?
Alopécie masculine : les premiers symptômes
Là encore, il faut différencier la chute de cheveux normale de l’alopécie. On parle d’alopécie lorsque la chute de cheveux est plus rapide que son renouvellement. Chez l’homme, elle se manifeste généralement par les golfs frontaux qui se creusent, le sommet du crâne qui se dégarnit, la présence de petits cheveux fins, clairs et clairsemés sur la ligne frontale avec un cuir chevelu qui devient visible. Ces premiers signes peuvent être accompagnés ou non de démangeaisons du cuir chevelu et de cheveux plus gras.
Prévenir et traiter la calvitie masculine
Pour l’homme comme pour la femme, l’importance de l’hygiène de vie et de l’alimentation est indiscutable. On connait notamment les effets délétères du tabagisme sur la perte des cheveux, et on sait qu’un sevrage peut enrayer une alopécie naissante.
Masser quotidiennement son cuir chevelu active la circulation sanguine et améliore l’apport de nutriments vers le bulbe.
Une fois que les premiers signes sont installés, il existe de nombreux traitements efficaces à la calvitie masculine, allant des compléments alimentaires aux lotions en passant par les soins et shampoings.
Consulter un Spécialiste du cheveu
Que vous soyez un homme ou une femme, les premiers signes d’alopécie doivent être un vrai motif de consultation chez un spécialiste. Une calvitie traitée rapidement a de meilleure chance d’être enrayée qu’une calvitie déjà bien installée !
Ce sont les dermatologues spécialistes du cheveu vers qui il faut alors se tourner. Ils vous aideront à poser un diagnostic, identifier les causes de votre alopécie et vous proposeront les traitement les mieux adaptés à votre cas. En attendant de vous rendre chez un spécialiste, nous vous recommandons la lecture de notre article : « Chute de cheveux : que faire ? « .
Si la perte de cheveux peut être quelque peu anticipée et en partie traitée, la science ne cesse de faire de nouvelles avancées dans le domaine. Les résultats d’une récente étude ont permis de mettre au point une formule visant à déterminer les prédispositions génétiques de chacun à l’alopécie. La porte ouverte à de futurs traitement préventifs personnalisés … on l’espère !