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Une chevelure dense et fournie est considérée comme un signe de santé, de beauté et de jeunesse. Symboliquement, le cheveu représente la force et de la virilité chez l’homme, et la sensualité et la féminité chez la femme. De plus historiquement les personnes bannies, punies ou sacrifiées étaient rasées. De plus, et historiquement, on rase ou on scalpe les personnes bannies, punies ou sacrifiées.
Il n’est finalement pas étonnant que la perte inhabituelle de ses cheveux soit vécue comme une vraie source d’angoisse et de complexe. Et pourtant, en France c’est quelques 10 millions d’hommes et 2 millions de femmes qui sont touchés par la perte de cheveux.
Essayons de comprendre le mécanisme de la perte des cheveux ainsi que ses différentes causes afin de mieux pouvoir les combattre !

La calvitie héréditaire

La calvitie héréditaire est de loin la plus fréquente, puisqu’on estime qu’environ 1/3 des hommes seraient touchés avant 45 ans, et 80% à 80 ans. Vous l’aurez compris, cette calvitie génétique touche en grande majorité les hommes puisqu’elle est liée à un excès d’androgènes, hormones masculines. On l’appelle d’ailleurs également l’alopécie androgénétique.
C’est entre la fin de la puberté et 35 ans que l’homme a le plus de chances de débuter une alopécie androgénétique, et on constate que plus elle est précoce, plus elle a de risque d’être totale. Ainsi, un homme qui commence à perdre ses cheveux vers 18 ou 20 ans risque d’être totalement chauve entre 25 et 30 ans.
Si cette calvitie a été identifiée génétiquement depuis plusieurs années, une récente étude de grande envergure menée à Edimbourg en février 2017 a apporté de nouvelles données sur le sujet. Les résultats ont révélé qu’une partie des gènes responsables de l’alopécie étaient transmis par … la mère ! C’est en effet un gène rattaché au chromosome X transmis par la mère qui serait responsable des calvities les plus précoces. Ces découvertes devraient ouvrir des portes à de nouveaux traitements de la calvitie génétiques.

Chute de cheveux chez la femme

La perte de cheveux ne concerne pas uniquement les hommes, puisque 2 millions de femmes sont touchées en France. Et c’est à deux moments de la vie que les femmes sont les plus sujettes à la perte de cheveux : après la grossesse et à la ménopause. Détaillons les causes de ces alopécies féminines.

Alopécie post partum

L’alopécie post-partum se produit généralement quelques semaines après l’accouchement, et davantage pour les femmes qui allaitent leur enfant. C’est une alopécie qui se répartie assez uniformément sur l’ensemble de la chevelure, avec une légère prédominance sur le sommet du crâne. Dans les cas les plus sévères, c’est jusqu’à un tiers des cheveux qui peuvent chuter après la grossesse ! 
Cette alopécie post-partum est liée à un véritable bouleversement hormonal et ce sont cette fois les oestrogènes (hormones féminines) qui sont en cause. Pendant la grossesse, les taux d’oestrogènes – hormone qui a tendance à protéger le cheveux – atteignent des niveaux très élevés qui les préservent de la chute « normale », ce qui explique la chevelure dense des femmes enceintes. Pour rappel, on perd de façon normale entre 50 et 100 cheveux par jour.
 Lors de l’accouchement, ce taux d’oestrogène chute brutalement … et les cheveux avec ! 
Pour couronner le tout, la période post partum est souvent associée à – beaucoup de bonheur certes – mais aussi un manque de sommeil et à du stress, deux autres causes de perte de cheveux.

Ménopause et perte de cheveux

On savait que la ménopause provoquait des bouffées de chaleurs, les sudations nocturnes et une irritabilité exacerbée. Pour parfaire ce joli tableau vient s’ajouter la perte de cheveux !
Elle est, comme les autres symptômes sus-cités, la conséquence des perturbations hormonales qui surviennent à la ménopause. Concrètement, les hormones féminines (oestrogènes), qui jouent donc un rôle protecteur dans la chute de cheveux, diminuent, contrairement au taux d’androgènes (hormones mâles) qui se maintient et devient donc proportionnellement plus important. 
Les cheveux deviennent plus fins et fragiles et le follicule pileux vieilli précocement. On estime que 30% des femmes environ seraient touchées par la perte de cheveux à la ménopause.

L’hygiène de vie et l’alopécie

Alimentation déséquilibrée, manque de sommeil ou encore tabagisme peuvent favoriser la chute de cheveux. Découvrons ensemble de quelle façon …

Alimentation et chute de cheveux

De nombreux minéraux et vitamines sont impliqués dans la qualité des phanères (peau, ongle, cheveux) et en particulier de la kératine, constituant principal des cheveux. C’est notamment le cas des vitamines du groupe B (B2, B6, B8, B9, B12), de la vitamine C, du fer, du zinc, du cuivre et du manganèse. Lorsque l’alimentation est déséquilibrée, les risques de carences sont décuplés, avec à la clé des cheveux fragilisés et en moins bonne santé, sujets à la chute. 
Attention donc à la malbouffe, à la junkfood, et on réhabilite les céréales complètes, les fruits et les légumes frais !

La chute des cheveux en cas de fatigue

Le sommeil est primordial pour la santé et pour récupérer des facteurs de stress quotidiens nocifs pour tous les organes, y compris les cheveux. Car qui dit manque de sommeil dit fatigue, stress et dérèglement hormonal. On y revient encore, les hormones sont les principales régisseurs de la perte de cheveux, il faut donc éviter de les perturber pour conserver une chevelure bien dense !

Le tabac et la cigarette

Fumer nuit à la santé tout le monde le sait, mais il nuit également à celle de nos cheveux ! Que ce soit par le biais du sang (nicotine) ou de l’air (fumée), le tabac fragilise les cheveux sur tous les fronts. La nicotine via le sang rétrécie les vaisseaux sanguins, ce qui réduit l’oxygénation du bulbe et favorise la chute du cheveu. La fumée via l’air obstrue la fibre capillaire et aurait, selon certains experts, sensiblement les mêmes effets qu’une chimiothérapie. Enfin, les nombreux composés toxiques contenus dans la cigarette s’accumulent dans le foie, organe directement lié à la qualité des cheveux.

Si les causes de calvitie sont nombreuses et souvent liées aux perturbations hormonales, les facteurs extrinsèques tels qu’une alimentation équilibrée, un sommeil réparateur, et une bonne hygiène de vie permettent en partie de la limiter. 
Par ailleurs les recherches et études sur le sujet ne cessent de progresser et les traitements sont des plus en plus efficaces et prometteurs !


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